Films dramatiques

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Meilleurs films dramatiques de tous les temps

GODFATHER

Appeler Le Parrain le grand-père de tous les films de gangsters, c’est comme appeler Michael Jordan un des meilleurs Chicago Bulls. Francis Ford Coppola travaille le roman mafieux de Mario Puzo comme un virtuose, avec le maître Marlon Brando qui commande le respect de la caméra dans le rôle de Don Vito Corleone, et un Al Pacino au visage frais qui brille en s’élevant au pouvoir comme Michael. C’est l’ultime coup d’œil dans la vie de la famille mafieuse, et toute la méchanceté qui l’accompagne.

BOOGIE NIGHTS

Du début à la fin, Boogie Nights vous divertit presque toujours à chaque seconde. Entre les mains talentueuses de Paul Thomas Anderson, ce conte de l’industrie du porno crépite d’intensité, de rires, de tension et d’une bande sonore disco et pop à couper le souffle. Mark Walberg est solide comme Dirk Diggler, mais la distribution de soutien est très forte, avec des gens comme Julianne Moore, Don Cheadle, William H. Macy et John C. Reilly qui ajoutent de la profondeur au film.

ON THE WATERLINK

« J’aurais pu être un concurrent. J’aurais pu être quelqu’un… » Ces célèbres vers de Marlon Brando dans le rôle de Terry Malloy, un ancien boxeur devenu long-courrier, sont parmi les plus vénérés de l’histoire d’Hollywood. Le chef-d’œuvre d’Elia Kazan sur les patrons syndicaux corrompus a non seulement la performance légendaire de Brando, mais aussi la fascinante histoire du témoignage de Kazan devant la Commission de la Chambre sur les activités anti-américaines.

CASABLANCA

Humphrey Bogart et Ingrid Bergman illuminent l’écran de ce classique très apprécié qui apporte plus de suspense et de tension qu’on ne s’en souvient habituellement. Avec en toile de fond la Seconde Guerre mondiale et la menace nazie imminente, Bogart doit combattre ses sentiments pour Bergman tout en essayant de faire avancer la cause de la liberté. Avec d’excellentes performances de soutien et ce pizazz intangible, Casablanca reste dans l’air raréfié des meilleurs d’Hollywood.

A BEAUTIFUL MIND

Il semble donc que l’histoire de John Forbes Nash Jr, un génie des mathématiques atteint de schizophrénie, diffère considérablement de celle du scénariste Akiva Goldsman pour A Beautiful Mind, mais nous ne pouvons nier la puissance émotionnelle que ce film nous apporte. Cette énorme torsion de l’intrigue nous a frappé durement la première fois, et Russell Crowe fait un excellent travail de représentation d’un sujet difficile. Le meilleur de Ron Howard derrière l’objectif.

FORREST GUMP

Nous n’entrerons pas dans les dizaines de citations de Forrest Gump-nous les connaissons tous par cœur. Mais nous dirons que nous sommes reconnaissants à Bill Murray, John Travolta et (eesh) Chevy Chase qui ont tous refusé le rôle principal. Tom Hanks est tout simplement génial dans le rôle de Forrest, un homme lent mais chaleureux, qui semble toujours se retrouver au beau milieu de moments historiques. Un grand merci également au réalisateur Robert Zemeckis pour la magie mémorable qu’il a créée dans ce classique des années 90.

FIGHT CLUB

Le roman percutant de Chuck Palahniuk est encore plus percutant avec le réalisateur David Fincher dans ce classique culte. Edward Norton est l’homme sans nom qui souffre d’insomnie et en a assez de son travail de col blanc. Brad Pitt est Tyler Durden, le mystérieux vendeur de savon qui réveille Norton avec une routine régulière de bagarres à mains nues. Vous pouvez apprécier Fight Club pour son machisme à l’ancienne, mais le message plus profond en dit plus sur la rébellion contre l’engourdissement des entreprises.